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Le roi est vivant ! Vive le roi !

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En tant que cascadeur médias sociaux, il y a quelque chose qu’on apprend très tôt : « Ami de tout le monde c’est bien. Ami de Facebook puis de tout le monde, c’est encore mieux. » Et oui, bientôt une décennie de domination. Alors forcément on s’interroge, on entend des rumeurs (« Facebook? c’est fini, les jeunes en ont marre! », « Google+ va le détrôner plus vite qu’on le pense, tu vas voir!»…) ; on guette les indices de début de fin de règne.

Qu’en est-il exactement?

Votre cyber-cascadeur prend donc le pouls du géant (qui est un peu le pouls de l’ensemble du secteur, forcément), 1 an tout juste après son entrée en bourse.

Une étude récente du Pew Research Center (auto-proclamé « nonpartisan ») portant sur 802 jeunes américains de 12 à 17 semblerait confirmer le pressentiment des pro-déclin : l’enthousiasme des adolescents pour la plateforme chuterait au rythme de la présence croissante de leurs parents (se faire « liker » par maman n’étant généralement pas la viralité recherchée par cette tranche d’âge). Sans oublier les exemples dramatiques et médiatisés ayant touché certains de leurs semblables.  En résumé : perte de confiance et prémices de « ringardisation» de la part de ce qui fût pendant longtemps le groupe cible de Mark Zuckerberg! Le cours de l’action, quant à lui, reste inférieur de 31 % à son prix de lancement en mai 2012…

Alors : pas cool et pas rentable Facebook ?

La vocation première de tout Ami de tout le monde qui se respecte n’étant pas de dresser une notice nécrologique, j’ai bien sûr mené une contre-enquête : tout d’abord, si les jeunes critiquent de plus en plus le porte-drapeau 2.0, très peu le désertent réellement. En fait, ils seraient simplement plus prudents sur leur profil et le combineraient de plus en plus avec des médias sociaux « parent proof » comme Twitter. De là à supprimer leur compte…

Au niveau mondial ? Au 1er trimestre 2013, le taux de pénétration (% des internautes qui se connectent au réseau au moins 1 fois par mois) du « souverain social » est de 51%. Le 2e, Google+ atteint… 26%. De mars 2012 à mars 2013: +23% d’utilisateurs actifs par mois, +42% pour les revenus issus de la publicité, +54% d’utilisateurs actifs par mois sur mobile, +127% d’utilisateurs qui y accèdent uniquement depuis leur mobile., etc. Plutôt significatif.

Quant au cours de l’action, désormais stabilisé autour de 26$ (versus 38$ au départ) depuis fin 2012, il ne faut pas oublier qu’il sombra tout l’été 2012 aux alentours de 20$! L’homme au 1.1 milliard d’amis a certes fait des erreurs, mais a globalement fini par rassurer les marchés: “[...] il sait mieux parler aux investisseurs. Comme s’il avait une cravate virtuelle », indique une analyste financière. Belle métaphore non ?

Facebook a donc aujourd’hui comme principaux défis de rester « in » auprès des jeunes en particulier et des occidentaux -Amérique du nord et Europe- en général (mais sa force réside justement dans sa capacité à changer régulièrement, que la méthode soit appréciée ou pas).

Pour le reste, tout va bien pour lui, merci. Quelques cyber-escapades hors des sentiers battus sont donc de plus en plus fréquentes, mais l’autoroute Facebook n’est pas prête de s’effondrer. Parole d’Ami.

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Sources :


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